Déclaration de l’Association des propriétaires de cinémas du Québec
Nous nous réjouissions de la possibilité d’enfin pouvoir rallumer nos écrans et de permettre un peu de divertissement aux Québécois. Toutefois, le nombre limité de spectateurs permis, les représentations en soirée impossibles en raison du couvre-feu ainsi que l’interdiction de ventes de nourriture font en sorte qu’une ouverture des cinémas se ferait à perte pour les propriétaires, une situation insoutenable après les sacrifices financiers de la dernière année.
Les mesures actuelles rendent les coûts d’exploitation d’un cinéma impossibles à assumer avec les seuls revenus amputés de la billetterie. Les ventes alimentaires font partie intégrante du modèle d’affaires et sans ces ventes la viabilité est mise en péril.
Lors de l’ouverture des cinémas l’été dernier alors que les ventes alimentaires étaient permises, le personnel des cinémas et le public ont bien démontré qu’il était possible de vivre l’expérience du cinéma dans le respect des consignes et sans générer d’éclosion de la COVID-19. Le Dr Horacio Arruda l’a d’ailleurs reconnu à plusieurs reprises. Notre demande au gouvernement est donc de reconsidérer l’interdiction des ventes alimentaires ou de compenser la perte de ces revenus.
Depuis l’annonce d’hier, nous avons eu l’occasion d’échanger avec le gouvernement et de mieux leur expliquer notre situation et les impacts des mesures. Les discussions se poursuivront dans les prochains jours et nous souhaitons vivement pouvoir en arriver à une entente.
Nous avons tous le même objectif, soit d’ouvrir dès que possible les cinémas afin que les familles et tous les Québécois aient accès à une sortie culturelle sécuritaire.
Éric Bouchard et Denis Hurtubise, coprésidents de l’Association des propriétaires de cinémas du Québec